lundi 13 octobre 2014

ETATS GENERAUX DES SOCIALISTES : "Démocratie et représentation"



Démocratie et Représentation

Sans revenir sur l’ensemble des débats, la section a souhaité conserver la parole de chacun tout en l’organisant autour des trois constats majeurs :
Une crise de la représentativité
Des élus ont parfois des pouvoirs exorbitants, ils s’éloignent du besoin des citoyens. L’abstention en augmentation constante implique des élections sur une faible proportion de citoyens. Des Lois d’intérêt général et des idées n’aboutissent pas, des Décrets d’application ne sortent pas. Les effets d’annonce sont trop nombreux et des promesses ne sont pas tenues comme celle du droit de vote des étrangers.
Une défiance sur la désignation de nos représentants
Le  nombre d’élus du fait des découpages territoriaux est trop important et il y a peu de diversité sur leur origine professionnelle et sociale. Le cumul des mandats concerne encore trop de personnes. Les constats d’affaires de corruption et d’individualisme ne participent pas à changer cette défiance ;
Une déconnexion de la réalité
Des élus sont trop souvent éloignés des réalités du quotidien mais aussi des jeunes et font parfois preuve d'apriori sur les cultures urbaines. Leur professionnalisation est un facteur aggravant.
Sur ces constats, la section a évoqué quelques propositions d’amélioration du processus de Démocratie et de la Représentation :
  1. Renforcer les lieux de contre-pouvoir en mettant en place des contrôles en cours de mandat, en favorisant les prises de décisions après référendums, en rendant le vote obligatoire ;
  2. Agir sur les désignations en instaurant des quotas représentatifs des classes sociales, limiter les mandats dans le temps, modifier les modes de calcul des représentations de l’opposition notamment pour les municipales ;
  3. Dynamiser les modes participatifs en valorisant les groupes de créations musicales, les associations, par la mise en place des « Théâtre-forums » pour rendre « Acteurs » 

Pour conclure, il s’agit de modifier les comportements des élus mais aussi des citoyens par la formation des citoyens et par une conception du pouvoir plus participative et moins centrée sur les personnalités.

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