Voici l'article de la tribune des élus socialistes paru dans le numéro d'octobre de Gagny-Magazine :
Rentrée
des classes à Gagny
A
Gagny, le changement ce n’est pas encore pour maintenant !
1/ La restauration scolaire reste réservée
prioritairement aux parents qui travaillent.
Cette discrimination des enfants ce critère est intolérable.
Le Défenseur
des droits, autorité indépendante des pouvoirs publics chargée depuis le 29
mars 2011 de veiller à la protection des droits et libertés individuelles,
diligente actuellement une enquête à ce sujet.
2/ Le quotient familial n’est toujours pas
revalorisé pour suivre l’inflation, et ce malgré nos demandes incessantes.
De plus
en plus de familles se trouvent ainsi progressivement classées dans les
tranches les plus hautes.
3/ Le bilan de la rentrée
A
Gagny, la rentrée des classes dans les écoles maternelles et élémentaires
aurait pu être meilleure !
En
raison de la pénurie des enseignants, conséquence des suppressions de postes
des cinq dernières années, une classe a été fermée à l’école maternelle
Lamartine et il manquait un enseignant
dans deux écoles (Blaise Pascal et Saint-Exupéry), deux jours après la rentrée.
Nous
vous engageons à consulter notre blog afin d’y lire toutes nos informations et
explications que nous ne pouvons pas mettre dans cette colonne"
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Voici ce que nous aurions pu écrire dans Gagny magazine à propos de la rentrée
scolaire et que le règlement intérieur du Conseil Municipal ne nous permet pas:
Ce sont les raisons de cette pénurie d'enseignants, tout particulièrement dans
notre département de la Seine-Saint-Denis.
A tel point que les inspecteurs de l'éducation nationale de la
Seine-Saint-Denis ont envoyé une
lettre ouverte à leurs ministres de tutelle. C'est un fait rarissime
qui montre l’acuité de ce problème d'effectif.
C’est le résultat de la politique menée par le précédent gouvernement
qui a supprimé des postes dans
l'éducation : ainsi, dans l'académie de Créteil (dont dépend notre département)
qui compte 4.000 élèves, 400 postes ont été supprimés.
Compte tenu du temps nécessaire à la formation des enseignants, ce n’est
qu’à la rentrée 2013 qu’il pourra y avoir une première répercussion concrète du changement de la
politique promise par le Président François Hollande.
D’ici là, il faut souhaiter que la grippe ne frappe pas les enseignants,
que les enseignantes ne soient pas en arrêt maternité, que les stages de
formation des enseignants soient gelés pour que tous les enfants puissent avoir pendant l’année
scolaire 2012-2013 un enseignant par classe tous les jours.
Il ne faudrait pas non plus que les effectifs d’élèves par classe augmentent tout particulièrement
dans les écoles qui enregistrent les plus mauvais résultats.
L’assèchement de la filière de formation des enseignants du gouvernement
FILLON a des conséquences directes. Il
faudra attendre la rentrée scolaire de 2014 pour avoir les premiers effets de
la nouvelle politique du gouvernement.
Alors, patience !