Valérie
FOURNEYRON, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative était reçue à Bobigny le
lundi 3 juin 2013 par Stéphane TROUSSEL, Président du Conseil Général, à l’occasion du lancement de l’appel à projet départemental en faveur des Emplois d’avenir
associatifs, organisé par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Elle
y a parrainé des contrats d’Emplois d’Avenir avec des collectivités locales de
notre département. Les communes d’Aubervilliers, Bondy, Clichy-sous-Bois, Romainville ont signé
des conventions d’engagements. Des contrats Emplois d’avenir ont été signés
avec les villes de Rosny-sous-Bois et de
Sevran.
Gagny n’était
pas présent. Toutefois, le maire de Gagny, dans le numéro de juin de Gagny
Magazine consacre deux colonnes sur la maison de l’emploi, la mission locale. Deux
pages sont consacrées à l’espace ressources jeunesse. Les termes d’emploi d’avenir
y sont indiqués deux fois mais sans aucune explication.
Voici donc ce
qu’il faut savoir sur les mesures prises pour relancer l’emploi.
Les conditions
d'accès aux emplois d'avenir
Les
emplois d'avenirs sont réservés aux jeunes âgés de 16 à 25 ans peu ou pas
qualifiés ainsi qu'aux personnes handicapés de moins de 30 ans. Les
critères d'accès évoluent en fonction du niveau de diplôme. Les emplois d'avenir sont ouverts :
- aux
jeunes sans diplôme, dès qu'ils ne travaillent pas ni ne suivent une formation ;
- aux
jeunes titulaires d'un CAP ou d'un BEP avec des difficultés importantes pour
trouver un emploi (au moins 6 mois de recherche d'emploi au cours des
12 derniers mois) ;
- aux
jeunes qui ont atteint un niveau allant jusqu'au premier cycle du supérieur
avec des difficultés importantes pour trouver un emploi (12 mois de
recherche d'emploi au cours des 18 derniers mois), à condition qu'ils
résident dans une zone urbaine sensibles (ZUS), une zone de revitalisation
rurale ou un Dom.
Les employeurs potentiels
Les
emplois d'avenir sont destinés au secteur non-marchand, que la structure soit
publique ou privée. Les collectivités territoriales, les associations et les
organismes à but non lucratifs sont les principaux employeurs concernés.
Toutefois, certains employeurs du secteur marchands peuvent, s'ils portent des
projets innovants en matière d'insertion, avoir recours aux emplois d'avenir.
Les emplois d'avenir concernent avant tout les activités présentant un caractère
d'utilité sociale ou environnementale ou alors fortement créateurs d'emploi,
afin d'offrir aux jeunes des perspectives de recrutement sur le long terme.
Le dispositif d'aides
Le
contrats d'avenir prend la forme de contrat unique d'insertion
(CUI). Pendant 36 mois, l'Etat s'engage à verser à l'employeur une
aide à hauteur de 75% du Smic. Dans
le secteur marchand, cette aide tombe à 35% du Smic.
Les
employeurs intéressés doivent vérifier auprès de Pôle emploi ou de la Mission
locale que le poste envisagé entre bien dans le dispositif. Si c'est le cas,
ils peuvent aussi leur demander des candidats potentiels ou bien effectuer eux-mêmes
cette recherche. Une demande d'aide, comprenant un descriptif du poste ainsi
que les actions de formation et d'accompagnement prévues, doit enfin être
signée par l'employeur, le salarié et Pôle emploi (ou la Mission locale).
Si vous intervenez
dans un des secteurs suivants :
- · social (dont action sociale et prévention, petite enfance, accompagnement des personnes âgées et handicapées, santé, accès aux droits) ;
- · éducatif (actions éducatives liées aux collèges) ;
- · insertion, emploi et économie sociale et solidaire ;
- · environnement (maîtrise de l’énergie, gestion des espaces naturels sensibles, biodiversité, usagers des parcs).
Pour en savoir
plus, le mode d’emploi est accessible
sur le site internet du Conseil Général
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de votre participation.