mardi 4 juin 2013

Et les emplois d'avenir à Gagny ?


Valérie FOURNEYRON, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative était reçue à Bobigny le lundi 3 juin 2013 par Stéphane TROUSSEL, Président du Conseil Général,  à l’occasion du lancement de l’appel à projet départemental en faveur des Emplois d’avenir associatifs, organisé par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Elle y a parrainé des contrats d’Emplois d’Avenir avec des collectivités locales de notre département. Les communes d’Aubervilliers, Bondy, Clichy-sous-Bois, Romainville ont signé des conventions d’engagements. Des contrats Emplois d’avenir ont été signés avec les villes de Rosny-sous-Bois et de  Sevran.
Gagny n’était pas présent. Toutefois, le maire de Gagny, dans le numéro de juin de Gagny Magazine consacre deux colonnes sur la maison de l’emploi, la mission locale. Deux pages sont consacrées à l’espace ressources jeunesse. Les termes d’emploi d’avenir y sont indiqués deux fois mais sans aucune explication.
Voici donc ce qu’il faut savoir sur les mesures prises pour relancer l’emploi.
Les conditions d'accès aux emplois d'avenir
Les emplois d'avenirs sont réservés aux jeunes âgés de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés ainsi qu'aux personnes handicapés de moins de 30 ans. Les critères d'accès évoluent en fonction du niveau de diplôme. Les emplois d'avenir sont ouverts :
- aux jeunes sans diplôme, dès qu'ils ne travaillent pas ni ne suivent une formation ;
- aux jeunes titulaires d'un CAP ou d'un BEP avec des difficultés importantes pour trouver un emploi (au moins 6 mois de recherche d'emploi au cours des 12 derniers mois) ;
- aux jeunes qui ont atteint un niveau allant jusqu'au premier cycle du supérieur avec des difficultés importantes pour trouver un emploi (12 mois de recherche d'emploi au cours des 18 derniers mois), à condition qu'ils résident dans une zone urbaine sensibles (ZUS), une zone de revitalisation rurale ou un Dom.

Les employeurs potentiels
Les emplois d'avenir sont destinés au secteur non-marchand, que la structure soit publique ou privée. Les collectivités territoriales, les associations et les organismes à but non lucratifs sont les principaux employeurs concernés. Toutefois, certains employeurs du secteur marchands peuvent, s'ils portent des projets innovants en matière d'insertion, avoir recours aux emplois d'avenir.
Les emplois d'avenir concernent avant tout les activités présentant un caractère d'utilité sociale ou environnementale ou alors fortement créateurs d'emploi, afin d'offrir aux jeunes des perspectives de recrutement sur le long terme.

Le dispositif d'aides
Le contrats d'avenir prend la forme de contrat unique d'insertion (CUI). Pendant 36 mois, l'Etat s'engage à verser à l'employeur une aide à hauteur de 75% du Smic. Dans le secteur marchand, cette aide tombe à 35% du Smic.
Les employeurs intéressés doivent vérifier auprès de Pôle emploi ou de la Mission locale que le poste envisagé entre bien dans le dispositif. Si c'est le cas, ils peuvent aussi leur demander des candidats potentiels ou bien effectuer eux-mêmes cette recherche. Une demande d'aide, comprenant un descriptif du poste ainsi que les actions de formation et d'accompagnement prévues, doit enfin être signée par l'employeur, le salarié et Pôle emploi (ou la Mission locale).


Si vous intervenez dans un des secteurs suivants :
  • ·   social (dont action sociale et prévention, petite enfance, accompagnement des personnes âgées et handicapées, santé, accès aux droits) ;
  • ·    éducatif (actions éducatives liées aux collèges) ;
  • ·     insertion, emploi et économie sociale et solidaire ;
  • ·  environnement (maîtrise de l’énergie, gestion des espaces naturels sensibles, biodiversité, usagers des parcs).



Pour en savoir plus, le mode d’emploi  est accessible sur le site internet du Conseil Général

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