lundi 23 janvier 2012

Le Bourget, lancement de la campagne de François Hollande


Le meeting du Bourget, le 22 janvier a été le lancement  de la campagne de François Hollande.
Après une matinée studieuse, de 9h30 à 12h30, qui a réuni les secrétaires de section de la France entière, les candidats aux législatives, à 13h, dans la plus grande salle, ce sont 25.000 personnes qui se sont réunies pour écouter François Hollande.
Si tous les médias ont publié les images du meeting, voici une image  prise dans la matinée.


Aux dires de tous les médias,  le démarrage de la campagne a  été une réussite tant de la part des organisateurs qui ont fait chauffer la salle avec  Yannick Noah, que de la prestation de François Hollande.
Il a su montrer qu’il avait la stature d’un président en préférant  prendre de la hauteur plutôt que de faire de l’antisarkozysme primaire. Les critiques, sous la forme de propositions alternatives, ont portées  entre autres sur  :
 -Les cadeaux fiscaux et les multiples niches fiscales accordées depuis une décennie aux ménages les plus aisé ;
-La règle aveugle" du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ;
- L’encadrement  du  montant des loyers ;
- La multiplication  par cinq celui des sanctions qui s'appliquent aux communes ne respectant pas leurs obligations en terme de logement social.

La position à gauche du programme de F. Hollande a été précisée :  "Face aux puissances de l'argent":
- Taxe sur les transactions financières,
- Séparation des banques de dépôt et des banques d'investissement,
- Interdiction aux banques françaises de travailler avec des établissements implantés dans des paradis fiscaux,
- Interdiction des produits financiers toxiques,
- Fin des stock-options,
- Encadrement des bonus.

Le prochain rendez-vous important sera le jeudi 26 janvier. François Hollande présentera son programme chiffré.

1 commentaire:

  1. Pour conduire une voiture, il faut des rétroviseurs pour voir derrière soi.
    Reprocher, comme le fait l’UMP, à François Hollande d’être « le candidat du passé » et de regarder derrière soi est dans la logique de l’UMP et de ses dirigeants qui ne veulent pas regarder ni assumer leurs bilan de 5 ans de « présidence Sarkozy ». Le changement c’est maintenant

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