mardi 25 juin 2013

La carrière de l'Est au conseil municipal

Le procès verbal de la séance du Conseil municipal du 17 juin 2013 relate , comme d’habitude, d’une manière minimaliste le résultat du vote des élus.
Sur le site internet de la ville, vous pouvez lire  les procès-verbaux des séances.

Sur le sujet très controversé de l’achat par la commune de parcelles auprès de la SAFER, vous pouvez connaitre les intervenants
M. Fournier qui lit le projet de délibération et le nom des intervenants : TEULET – THEVENOT – ANGHELIDI – TOUALA. Quant au vote, vous ne pouvez lire que « adopté à la majorité »
Rien n’indique que tous les élus de l’opposition ont voté contre.
C’est donc par 25 voix sur 31 votants que le maire a eu l’autorisation d’acheter les parcelles qu’il désire conserver.
Sauf à avoir assisté aux débats, vous ne saurez rien des arguments des élus de l’opposition ni des justifications apportées par le Maire. (Les élus de la majorité ne s’expriment jamais).
Si vous désirez en savoir plus sur le débat, vous devrez voir sur internet, les vidéos qui, si elles agacent le Maire restent le seul moyen de savoir pourquoi, les élus de l’opposition ont voté contre cette acquisition.
La démocratie élective permet à une municipalité de faire adopter les décisions par le vote des élus.
Un contrôle de légalité est exercé par le Préfet, représentant de l’Etat.
La contestation des décisions ne peut être possible que sur le plan juridique.
La seule forme de contestation qui puisse être efficace, c’est avec la carte d’électeur que vous pouvez l’exprimer dans le secret de l’isoloir, lors des élections municipales de 2014

lundi 10 juin 2013

Pierre Mauroy nous a quitté !


Pierre Mauroy s’est éteint à l’âge de 84 ans.
Un hommage national lui sera rendu aux Invalides le mardi 11 juin 2013.
Il rejoindra dans l’histoire de notre pays Jean Jaurès, au côté de François Mitterrand.
Il fut le premier des premiers ministres de gauche de la 5ème république.
Pendant ces années passées à Matignon, Pierre Mauroy a dirigé la mise en place des grandes réformes socialistes telles que l’abolition de la peine de mort, les lois de décentralisation, la cinquième de congés payés mais aussi les 39 heures et la mise en place de l’impôt sur la fortune, ainsi que les radios libres.
Nous adressons nos condoléance à sa famille.



mardi 4 juin 2013

Et les emplois d'avenir à Gagny ?


Valérie FOURNEYRON, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative était reçue à Bobigny le lundi 3 juin 2013 par Stéphane TROUSSEL, Président du Conseil Général,  à l’occasion du lancement de l’appel à projet départemental en faveur des Emplois d’avenir associatifs, organisé par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Elle y a parrainé des contrats d’Emplois d’Avenir avec des collectivités locales de notre département. Les communes d’Aubervilliers, Bondy, Clichy-sous-Bois, Romainville ont signé des conventions d’engagements. Des contrats Emplois d’avenir ont été signés avec les villes de Rosny-sous-Bois et de  Sevran.
Gagny n’était pas présent. Toutefois, le maire de Gagny, dans le numéro de juin de Gagny Magazine consacre deux colonnes sur la maison de l’emploi, la mission locale. Deux pages sont consacrées à l’espace ressources jeunesse. Les termes d’emploi d’avenir y sont indiqués deux fois mais sans aucune explication.
Voici donc ce qu’il faut savoir sur les mesures prises pour relancer l’emploi.
Les conditions d'accès aux emplois d'avenir
Les emplois d'avenirs sont réservés aux jeunes âgés de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés ainsi qu'aux personnes handicapés de moins de 30 ans. Les critères d'accès évoluent en fonction du niveau de diplôme. Les emplois d'avenir sont ouverts :
- aux jeunes sans diplôme, dès qu'ils ne travaillent pas ni ne suivent une formation ;
- aux jeunes titulaires d'un CAP ou d'un BEP avec des difficultés importantes pour trouver un emploi (au moins 6 mois de recherche d'emploi au cours des 12 derniers mois) ;
- aux jeunes qui ont atteint un niveau allant jusqu'au premier cycle du supérieur avec des difficultés importantes pour trouver un emploi (12 mois de recherche d'emploi au cours des 18 derniers mois), à condition qu'ils résident dans une zone urbaine sensibles (ZUS), une zone de revitalisation rurale ou un Dom.

Les employeurs potentiels
Les emplois d'avenir sont destinés au secteur non-marchand, que la structure soit publique ou privée. Les collectivités territoriales, les associations et les organismes à but non lucratifs sont les principaux employeurs concernés. Toutefois, certains employeurs du secteur marchands peuvent, s'ils portent des projets innovants en matière d'insertion, avoir recours aux emplois d'avenir.
Les emplois d'avenir concernent avant tout les activités présentant un caractère d'utilité sociale ou environnementale ou alors fortement créateurs d'emploi, afin d'offrir aux jeunes des perspectives de recrutement sur le long terme.

Le dispositif d'aides
Le contrats d'avenir prend la forme de contrat unique d'insertion (CUI). Pendant 36 mois, l'Etat s'engage à verser à l'employeur une aide à hauteur de 75% du Smic. Dans le secteur marchand, cette aide tombe à 35% du Smic.
Les employeurs intéressés doivent vérifier auprès de Pôle emploi ou de la Mission locale que le poste envisagé entre bien dans le dispositif. Si c'est le cas, ils peuvent aussi leur demander des candidats potentiels ou bien effectuer eux-mêmes cette recherche. Une demande d'aide, comprenant un descriptif du poste ainsi que les actions de formation et d'accompagnement prévues, doit enfin être signée par l'employeur, le salarié et Pôle emploi (ou la Mission locale).


Si vous intervenez dans un des secteurs suivants :
  • ·   social (dont action sociale et prévention, petite enfance, accompagnement des personnes âgées et handicapées, santé, accès aux droits) ;
  • ·    éducatif (actions éducatives liées aux collèges) ;
  • ·     insertion, emploi et économie sociale et solidaire ;
  • ·  environnement (maîtrise de l’énergie, gestion des espaces naturels sensibles, biodiversité, usagers des parcs).



Pour en savoir plus, le mode d’emploi  est accessible sur le site internet du Conseil Général

samedi 1 juin 2013

Tribune des élus Gagny magazine juin 2013


Les inondations ont été un sujet d’actualité au mois de mai. A l’est de Gagny, des zones sont potentiellement inondables par la Marne. Le PPRI (Plan de Prévention du Risque Inondation) concerne Gagny. Soumis à une enquête publique ainsi qu’à  l'avis du conseil municipal, il a été validé par arrêté préfectoral le 15 novembre 2010.
Cela a pour conséquences d’obliger le maire à  réaliser  un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM).  Les consignes de sécurité prévues dans le DICRIM doivent ensuite être portées à la connaissance du public par voie d’affiches.
Sur le site internet de Gagny, on peut lire : « Le Plan Communal de Sauvegarde ayant été approuvé par le Conseil municipal en juin 2011, il reste à rédiger le Dossier d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) qui lui sera annexé. »
En deux ans, rien n’a été fait ! Laxisme ou souci de faire des économies de frais de fonctionnement ?
Il est vrai que la rédaction ce document d’information ne figurait pas dans les 59 engagements de campagne du maire. Pourtant, ce sont les articles R. 125-10 et R. 125-11 du code de l’environnement  qui en fixent le champ d’application, la procédure d’élaboration et le contenu du DICRIM.
A partir de notre blog, vous pourrez accéder aux documents et cartes qui indiquent les zones à risques.

Les consignes de sécurité prévues dans le DICRIM doivent être portées à la connaissance du public par voie d’affiches .
Sur le site internet de Gagny, on peut y lire : « Le Plan Communal de Sauvegarde ayant été approuvé par le Conseil municipal en juin 2011, il reste à rédiger le Dossier d’information communal sur les risques majeurs (DICRIM) qui lui sera annexé. »

En juin 2013, soit deux ans après, rien n’a été fait ! Laxisme ou souci de faire des économies de frais de fonctionnement ? Il est vrai que la rédaction de ce document d’information ne figurait pas dans les 59 engagements de campagne du maire. Pourtant, ce sont les articles R. 125-10 et R. 125-11 du code de l’environnement  qui en fixent le champ d’application, la procédure d’élaboration et le contenu du D.I.C.R.I.M.

A partir de notre blog, vous pourrez accéder aux documents et cartes qui indiquent les zones à risques.

NDLR :

Notre tribune dans Gagny-Magazine étant limitée à 1500 caractères espaces compris, voici les éléments qui vous permettent de mieux être informé et de vous faire  votre propre opinion.

Sur le site internet de la ville on peut y lire à la date du 10 mai 2013  :

Les informations fournies par la préfecture, y compris les cartes peuvent être consultées en suivant ce lien: